AG de la FNAIM : un vent de renouveau

Publié le par Michel

Les 29 et 30 mai prochains, tous les adhérents et sociétaires de la FNAIM seront appelés à se prononcer quant à une modification des statuts de la Fédération.

Le sujet n’est pas nouveau. René Pallincourt avait déjà ouvert cette porte en permettant à la société Foncia de rester membre de la Fédération alors qu’elle n’etait plus garantie par la Caisse. D’abord dérogatoire, René Pallincourt a souhaité faire de cette règle la nouvelle norme en présentant, avec la Caisse, un « projet commun » lors du dernier Conseil fédéral.

Quel était la raison d’une telle évolution ? Permettre à la Fédération de maintenir son leadership en l’autorisant à conserver dans ses rangs les professionnels réunis sous la bannière de groupes et de banques qui feraient le choix d’un autre garant. L’ambition est donc louable, même vitale. Les assauts répétés du gouvernement contre notre profession et nos bailleurs ont d’ailleurs démontré l’importance de fédérer la profession pour faire contre poids à ses propositions démagogiques qui ne serviront pas le pouvoir d’achat des français.

Néanmoins, le projet de Pallincourt n’avait de commun que le nom et faisait la part trop belle à la Fédération et à ses amis banquiers dont la volonté de prendre le contrôle du marché passe immanquablement par une main mise sur la garantie et la RCP.

Mais Pierre-Georges Isaac, a su, comme il l’avait annoncé lors de sa prise de fonction, donner à ce projet une envergure et un équilibre qui « offre des pistes de croissance autonomes et réciproques ». Face à un Pallincourt autoritaire, Isaac a su défendre une vision raisonnable qui assure l'avenir des indépendants, tout en préservant l'équilibre de notre famille.

Pour ma part, je voterai donc sans réserve les modifications de nos statuts lors de la prochaine Assemblée. Désormais assurés de ne pas voir notre Caisse passer aux mains d’une banque, il nous faut à présent œuvrer pour conduire nos confrères et consœurs à rejoindre notre famille et agir tous ensemble pour rendre à nos métiers ses lettres de noblesse.
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